Afrique du Sud et xénophobie. Vers un délitement du Panafricanisme?

L’Armageddon fait partie du passé ; L’Afrique vient de renaître comme un continent libre, et les Africains comme des Hommes libres. Notre vision de l’Afrique n’est pas seulement celle d’une Afrique libre mais celle d’une Afrique unie.

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AFP/ Guillem Sartorio


« L’Armageddon fait partie du passé ; L’Afrique vient de renaître comme un continent libre, et les Africains comme des Hommes libres. Notre vision de l’Afrique n’est pas seulement celle d’une Afrique libre mais celle d’une Afrique unie[i] ». 

Etat des lieux des migrations internationales africaines.

Avec un PIB de 3,5% en 2018, la croissance économique de l’ensemble du continent Africain se poursuit[ii]

Nonobstant une présence de ressources naturelles pléthoriques, le fruit de l’exploitation de ces richesses ne profite qu’à une portion congrue, laissant une majorité d’Africains tributaires d’une inertie gouvernementale généralisée.

Se départant peu à peu des conséquences de la malédiction des ressources en tentant de diversifier les sources de son économie[iii], le continent Africain conserve toutefois un rapport défavorable de sa dette publique brute au vu de son PIB (la Banque Africaine de Développement rapportant un rapport de 53% à la fin 2017 à l’échelle de 52 Nations)[iv]

Ce déséquilibre budgétaire laisse ainsi l’Afrique vulnérable d’opérateurs économiques issus tant d’anciennes puissances coloniales (telles que la France et le Royaume-Uni – bâties sur l’extraction de main-d’œuvre et de matières premières au détriment du Vieux Continent[v]), que de puissances économiques émergentes telles que la Chine ou la Russie[vi]

Ainsi, par l’exercice de leur soft-power, ces puissances tendent à suppléer  une partie des pouvoirs régaliens des Etats [vii].  

En tant que continent au plus fort taux démographique du monde à l’orée 2050, l’Afrique concentre l’attention de nombreux observateurs internationaux. 

Précédant l’introduction de frontières hâtivement délimitées par les colons[viii], la proximité culturelle, économique et géographique en Afrique facilitait les échanges, et, aujourd’hui encore, le continent demeure terre d’importants mouvements migratoires intra-africains. 

Contrairement aux idées reçues, près de 80% des migrations internationales africaines sont en réalité des migrations intra-continentales, souvent circonscrites à l’échelle d’ensembles régionaux[ix]

Procédant du processus d’intégration régional en cours en Afrique, de nombreux protocoles traitant de la liberté de circulation des personnes au sein des diverses communautés économiques régionales ont été ratifiés par les Etats Membres des huit communautés économiques reconnues par l’Union africaine[x].

Toutefois, à des fins d’harmonisation, la ratification et mise en application d’un traité commun aux 55 Etats du continent demeure nécessaire[xi]

Ainsi, laissés tributaires de nombreux chefs d’Etats dont les velléités autocratiques retardent le développement des Nations dont ils se portent garants[xii], les perspectives d’avenir des ressortissants de ces Etats s’amenuisent. 

Aussi le phénomène migratoire africain s’appuie-t-il sur des causes protéiformes. Parmi elles, les inégalités socio-économiques qui s’exacerbent tant que les Etats peinent à promouvoir leur diversité économique et demeurent, partant, vulnérables aux chocs extérieurs. 

Corolaire de ces disparités économiques, les menaces sécuritaires persistantes et conflits armés non internationaux poussent hors de leurs régions – en direction des capitales voire hors de leurs pays, de nombreuses personnes dont la sécurité n’est pas assurée par des Etats souvent faillis[xiii].

En outre, les menaces écologiques auxquelles l’Afrique doit faire face ont également un impact considérable sur des conditions de vie souvent déjà précaires. En effet, la proportion des dommages environnementaux constitue une cause croissante des migrations intra-africaines. Depuis 1960, la superficie du lac Tchad – bordant le Cameroun, le Niger, le Nigéria et le Tchad s’est réduite de 95%, exacerbant les conflits dans la région et poussant des millions de personnes (souvent une main-d’œuvre peu qualifiée) à migrer hors de leur pays[xiv].  

Aussi l’Afrique du Sud – deuxième économie d’Afrique après le Nigéria et seul Etat Africain membre des BRICS et du G20[xv], constitue-t-elle naturellement le premier pays de destination sur le continent pour des migrants en quête d’une meilleure vie. 

En effet, la demande de main d’œuvre dans l’industrie minière, la construction, l’aide à domicile et le commerce informel sont des attraits considérables pour des migrants souvent peu qualifiés[xvi]

Causes et conséquences des attaques xénophobes.

« Ensemble, nous devons participer à la réalisation d’une Afrique unie, prospère, intégrée, tant économiquement que politiquement, dans un contexte de paix, de sécurité, guidé par les nobles idéaux du panafricanisme[xvii] ». – Alpha Condé. 

Pendant que les ressortissants du Zimbabwe et Mozambique voisins, victimes d’une économie plombée par les politiques prédatrices d’autocrates désabusés, émigrent naturellement depuis des décennies vers l’Afrique du Sud, le pays connait une recrudescence de migrants en provenance d’Afrique de l’Ouest et notamment issus de l’autre moteur économique de l’Afrique, le Nigéria. 

Ce phénomène s’explique par des facteurs structurels fragilisant  la garantie d’une égalité des chances au sein de la première économie du continent :  

  • le Nigéria étant le pays le plus peuplé du continent, le gouvernement peine à s’adapter à une croissance démographique en hausse et le chômage des jeunes s’installe[xviii] ;
  • en outre, la corruption et une mauvaise gouvernance politique globale prohibe la mise d’infrastructures de base tel que l’électricité ou l’eau courante dans des régions considérées comme peu porteuses[xix]

L’Afrique du Sud, pourtant minée durant de nombreuses années par l’une des politiques raciales les plus répressives de l’Histoire, peine à insuffler un élan panafricain auprès de ses ressortissants. 

Une partie des causes de ce froid peuvent être attribuées au passé de la Nation Arc-en-ciel. 

En effet, ainsi que la tradition orale en Afrique ne contribue pas à l’expansion de son histoire précoloniale, bon nombre d’acomptes du passé de l’Afrique du Sud ne débutent qu’à l’arrivée des Hollandais au XVIème siècle ; écartant la richesse culturelle et historique du passé des nations Ngunis et Bantous établies sur le territoire depuis des siècles. Les livres d’Histoire ne retracent que bien souvent le passé de cette Nation qu’à l’aube de l’installation des colons sur le territoire. 

Poursuivant sur cette lignée, les grands treks Boers du XIXème siècle, fondés sur l’idéologie calviniste selon laquelle les Afrikaners (descendants des premiers colons Hollandais) seraient le peuple élu[xx], ont conclu à la mise en place de politiques raciales et la création des premiers camps de concentration[xxi] sur le sol Sud-Africain facilitant par la suite la mise en place de l’Apartheid.

De fait, la rémanence de cette période sombre de l’Histoire contemporaine se fait encore sentir de nos jours. 

La Nation Arc-en-ciel par de nombreux observateurs internationaux se remet peu à peu de ses traumatismes. La population noire et métisse souffre encore de discriminations quotidiennes sur le point de l’accès au travail, au logement et aux ressources naturelles qui demeurent majoritairement propriété des descendants Afrikaners, ainsi que le Native Trust and Land Act 1936 allouait 87% du territoire à la minoritéblanche.

Bien que les dernières lois ayant trait à cette période noire de l’Afrique du Sud aient été abolies en Juin 1991, le pays conserve des disparités conséquentes en ce qu’à l’échelle des townships – quartiers pauvres abritant en majorité la population noire en bordure de zones résidentielles, l’espoir semble illusoire. Les terres sud-africaines demeurent en majorité propriété d’héritiers Afrikaners, ce qui alimente les tensions raciales dans un pays où les perspectives d’embauche sont faibles et la criminalité en hausse[xxii]

 CATHERINE DOUTEY / COURRIER INTERNATIONAL

Dès lors, une partie du peuple Sud-Africain, est lassé de l’apathie du gouvernement de Cyril Ramaphosa (élu le 15 février 2018), mais également de ses prédécesseurs.  Depuis la fin de l’Apartheid, peu de mesures ont étémises en place pour réparer les ravages de décennies de politique racistes à l’encontre des populations noires et métisses qui porte encore les stigmates de cette répression même 20 ans après son abolition[xxiii]

Les écarts de richesse ont été accrus en Afrique du Sud.  Selon un rapport de haut-niveau dirigé par l’ancien président Sud-Africain Thabo-Mbeki, près de 50 millards de dollars sont détournés chaque année des caisses de l’Afrique du Sud par des entreprises multinationales au profit de paradis fiscaux[xxiv]

Au demeurant, l’éducation, est un autre pan nécessitant un meilleur encadrement de la part du gouvernement sud-africain. En tant que pays émergent, l’Afrique du Sud s’industrialise de plus en plus, et la croissance économique du pays se fonde des lors, sur des secteurs d’activité qui requièrent une main d’œuvre qualifiée, que le pays peut produire si tant est qu’elle apporte un soutien à son système éducatif, et notamment àl’autonomisation des femmes[xxv]

C’est dans ce contexte dense que, début Septembre, une dizaine de personnes ont trouvé la mort et des centaines de commerces ont été pillés voire incendiés dans un regain de violence rappelant celles de 2008 où62 personnes ont perdu la vie ou encore celles de 2015[xxvi], visant aussi les migrants internationaux africains. 

De fait, la population autochtone extériorise sa frustration horizontalement : à l’encontre d’individus ayant quitté leurs familles et pays dans le but de trouver un avenir meilleur en Afrique du Sud. 

Cette perception distordue de la menace étrangère en Afrique du Sud s’appuie sur un manque de confiance flagrant de la population sud-africaine à l’égard de ses institutions.  

Considérant le niveau de violence exercé par une partie de la population Sud-Africaine à l’égard d’immigrants accusés de voler des emplois et de commettre des crimes au sein du pays, bon nombre d’Etats ont décidé de boycotter l’Afrique du Sud : le Nigéria a boycotté début Septembre le Forum économique mondial sur l’Afrique se tenant au Cap et un avion a été affrété afin de faire revenir les ressortissants Nigérian qui le souhaitent, sans frais. 

Le Botswana, le Lesotho et la République Démocratique du Congo ont quant à eux mis en garde leurs ressortissants qui résident en Afrique du Sud et annulé quelques rencontres footballistiques.  

Toutefois, ce phénomène Sud-Africain semble se dupliquer au sein du continent. 

Depuis le 20 août, le Nigéria a fermé sa frontière terrestre avec le Bénin limitant ainsi la libre circulation des biens, marchandises et personnes à l’échelle de la région. Doit-on craindre alors un Ghana-must-go 2.0[xxvii] ? 

Au-delà d’une plus grande implication des pouvoirs publics dans l’application d’un meilleur respect des droits humains de leurs ressortissants, l’harmonisation des diverses politiques publiques à l’échelle Africaine semble plus que nécessaire.

Les inégalités socio-économiques sont l’une des sources majeures de ces migrations qu’il se faut d’endiguer afin d’assurer la prospérité du continent. 

L’Union Africaine confirme d’ailleurs cet allant en poursuivant des politiques d’harmonisation économiques àl’échelle continentale. 

A la lettre du Traité d’Abuja de 1991[xxviii] et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, une zone de libre échange continentale africaine (ZLECA) est en développement[xxix]. Cet espace prohibant les droits de douanes et entravant les barrières non tarifaires vise à stimuler les échanges et assurer la pérennisation du commerce des biens et des services à l’échelle intracontinentale. 

Il est entendu que la xénophobie se nourrit de la misère et de la détresse d’une population délaissée par des gouvernements partiaux. 

La création de la ZLECA participerait au développement du continent en poussant aux échanges intracontinentaux et ainsi diminuer la part de l’aide internationale notamment dans les budgets d’Afrique sub-saharienne. 

Dès lors, le développement des échanges permettrait d’assurer les droits humains d’une part plus importante de la population pour chaque Etat, et ainsi créer une égalité des chances bénéfique pour l’innovation.

Nonobstant cette avancée sur le plan économique, l’idéal panafricaniste porté par l’Union Africaine connait quelques remous sur le plan de la libre circulation des personnes. 

Fin 2019, le président du Nigéria, Muhammadu Buhari annonçait la délivrance de visas à l’entrée sur le territoire pour toutes personnes détenant un passeport africain à compter de 2020. Alors que cet assouplissement de la politique d’entrée pour les personnes non issues de l’espace CEDEAO est considérée comme un accomplissement pour certains, cette mesure s’est accompagnée d’un flot de critiques émanants des voisins terrestres du Nigéria. En effet depuis Octobre 2019, les frontières terrestres ont été fermées à tous les Etats limitrophes en vue de garder le pays contre la contrebande de produits de première nécessité. 

De même, la frontière terrestre entre Rwanda et Ouganda est fermée depuis mars 2019 ; Paul Kagamé accusant son homologue Ougandais Yoweri Museveni d’ingérence dans la tenue de son gouvernement. 

L’Afrique du Sud n’est pas en reste, puisque le gouvernement Ramaphosa a émis le souhait de créer une nouvelle autorité de gestion des frontières en 2020 qui durcirait encore les conditions d’accès à la Nation Arc-en-ciel.

Loin de l’idéal panafricaniste porté par la vague d’indépendances sur le continent, l’Afrique – embourbée dans des conflits d’un autre temps; ne pourra trouver une issue à ses maux qu’en garantissant la pérennisation des droits humains au sein de chaque Nations.

Cette entreprise ne pourra se matérialiser qu’en poursuivant les efforts maintenus par l’Union Africaine pour une plus grande coopération intra-continentale et une harmonisation des normes et législations.


[i] Discours de l’Empereur Hailé Sélassié I, le 25 Mai 1963 portant sur l’établissement de l’Organisation de l’Unité Africaine.

[ii] Rapport de la Banque Africaine de Développement « Perspectives économiques en Afrique 2019 ». 

[iii] George Mavrotas, Syed M. Murshed and Sebastian Torres “Natural Resource Dependence and Economic Performance in the 1970-2000 Period” Review of Development Economics, vol. 15, n°1 (2011), pp. 124-138. 

[iv] Le Soudan ayant récemment annoncé un besoin d’apport à son budget à hauteur de 5 milliards de dollars pour éviter son délitement économique. https://www.reuters.com/article/us-sudan-economy-exclusive/exclusive-sudan-needs-up-to-5-billion-in-budget-support-to-prevent-collapse-idUSKBN1XI1BZ

[v] M. Meredith, « The Fortunes of Africa: A 5,000 Year History of Wealth, Greed and Endeavour” London, (2014) Simon and Schuster.

[vi] La Chine a fortement investi en termes d’infrastructures sur le continent. La Russie a récemment affirmé sa volonté de nucléariser l’Afrique lors du Sommet de Sotchi : https://summitafrica.ru/fr/about-summit/declaration/

[vii] Benjamin Quénelle, “Comment Poutine tente de dupliquer la réussite chinoise en Afrique » 23 Octobre 2010, Les Echos, https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/comment-poutine-tente-de-dupliquer-la-reussite-chinoise-en-afrique-1142710

[viii] Conservées par les Etats Africains: Différend frontalier, arrêt, C.I.J. Recueil 1986, p554 et consacré au sein d’une résolution adoptée lors de la première session de la conférence des chefs d’Etat africains tenue au Caire du 17 au 21 juillet 1964 AGH Res.16 (1) du 21 juillet 1964 : « […] Considérant, en outre, que les frontières des Etats africains, au jour de leur indépendance, constituent une réalité tangible, […] déclare solennellement que tous les Etats membres s’engagent à respecter les frontières existantes au moment où ils ont accédé à l’indépendance ».

[ix] Pouvant être simplifiés en cinq grands ensemble régionaux : le Maghreb, l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique Centrale, L’Afrique Australe et l’Afrique du Sud (entendu dans son ensemble).

[x] L’UMA, la CENSAD, le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Est (CEEAC) : Déclaration sur la libre circulation de certaines catégories de ressortissants des Etats membres ;  la Communauté des Etats d’Afrique de de l’Ouest (CEDEAO) et le Protocole sur la libre circulation, le droit de résidence et d’établissement A/P1/5/79 https://www.ilo.org/dyn/natlex/docs/ELECTRONIC/39769/114931/F1913314371/ORG-39769.pdf, l’ Autorité Intergouvernementale pour le Développement (IGAD) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) : Cadre régional de politique migratoire. 

[xi] Le Protocole au Traité instituant la Communauté Economique Africaine, relatif à la libre circulation des personnes, au droit de résidence et au droit d’établissement, adopté lors de la 30ème session ordinaire de la Conférence de l’Union Africaine à Addis-Abeba le 29 janvier 2018, ne compte pour le moment que quatre ratifications pour un total de 32 Etats signataires.

[xii] Paul Collier, ‘Les performances de l’Afrique sont-elles les conséquences de sa géographie ?’, Economie et Prévision (2008) n°186, pp. 11-22. 

[xiii] Notamment la lutte contre Boko Haram dans la région du Lac Tchad ou le conflit en RDC contre des mouvements guérilleros. 

[xiv] Rapport de l’AEIA, Gestion intégrée et durable des systèmes aquifères et des bassins partagés de la région du Sahel, RAF/7/011, 2017.

[xv] Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – constituant les pays émergents sur le plan économique

[xvi] Migration de main-d’œuvre en Afrique https://www.ilo.org/africa/areas-of-work/labour-migration/WCMS_679832/lang–fr/index.htm

[xvii] Président de la République de Guinée et ancien président de l’Union Africaine (30 janvier 2017-28 janvier 2018) lors de son discours au Conseil de Sécurité de l’ONU demandant deux sièges permanents pour l’Afrique. https://afrique.latribune.fr/politique/integration-regionale/2017-05-25/conseil-de-securite-alpha-conde-demande-deux-sieges-permanents-pour-l-afrique-722779.html

[xviii] Avec un taux de chômage des jeunes de 36,5% en Septembre 2018, le Nigéria peine à fonder des politiques publiques novatrices pour ses ressortissants https://fr.tradingeconomics.com/nigeria/youth-unemployment-rate

[xix] Rahmane Idrissa, Un dialogue sur fond de divergence : L’impact de la politique migratoire européenne sur l’intégration Ouest-Africaine » Friedrich-Ebert-Stiftung (2019)

[xx] Claudia Mendes, ‘The Concentration Camps of the Anglo-Boer War’ (2019) https://www.warhistoryonline.com/history/concentration-camps-anglo-boer.html

[xxi] https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Afrique_du_Sud_histoire/186974

[xxii] BBC Afrique « Le chômage alimente la xénophobie en Afrique du Sud » Septembre 2019 https://www.bbc.com/afrique/region-49563267

[xxiii] Au 1er janvier 2019, l’Afrique du Sud a instauré un salaire minimum à hauteur de 20 rands de l’heure (soit 1,21 euros) devant bénéficier à près de 6 millions de travailleurs. Jeune Afrique ‘Afrique du Sud : entrée en vigueur du salaire minimum à cinq mois des élections générales’ https://www.jeuneafrique.com/697851/economie/afrique-du-sud-entree-en-vigueur-du-salaire-minimum-a-cinq-mois-des-elections-generales/

[xxiv] Kingsley Ighobor, ‘Thabo Mbeki mobilise contre les flux financiers illicites’ (2016) https://www.un.org/africarenewal/fr/magazine/avril-2016/thabo-mbeki-mobilise-contre-les-flux-financiers-illicites

[xxv] Rapport du PNUD, ‘Inégalités de revenus en Afrique subsaharienne – Tendances divergentes, déterminants et conséquences’ (2017).

[xxvi] Où sept personnes ont perdu la vie au cours de pillages de commerces à Johannesburg et Durban http://www.rfi.fr/afrique/20190904-afrique-sud-encore-une-nuit-violences-pillages-contre-etrangers

[xxvii] Ordre présidentiel donné par le président Nigérian Shagari en 1983 menant à l’émigration de 2 millions de migrants et réfugiés Ouest Africain en dehors des frontières du Nigéria.

[xxviii] Traité Instituant la Communauté Economique Africaine, Organisation de l’Unité Africaine, 3 Juin 1991 https://au.int/sites/default/files/treaties/37636-treaty-0016_-_treaty_establishing_the_african_economic_community_f.pdf

[xxix] https://www.uneca.org/sites/default/files/PublicationFiles/qa_cfta_fr_240418.pdf